Vendanges en terres lézignoises.

L’ambiance amicale et la coutume des vendanges régnaient ce samedi dans une des rares vignes qui subsiste encore sur les coteaux lézignois. Et c’est bien dans cet esprit de l’amour de la nature, de l’attachement à la tradition avec la transmission du savoir-faire ancestral que Philippe Jayol s’est ouvert à « l’apprentissage du travail de la vigne » il y a 3 ans. Novice en la matière, il a écouté et suivi les conseils du propriétaire de la parcelle.

 

« Jean-Marie Rival a gardé sept rangées de ceps et je m’occupe des dix autres. J’ai appris auprès de lui à tailler, à attacher… Je me suis lancé dans cette aventure car ce sont des plants hybrides qui n’ont pas besoin de traitement. Sinon c’était difficile de trouver assez de temps ».

 

Car cet homme a une entreprise sur la commune qui construit des maisons passives. Et il est aussi un athlète qui relève des défis sportifs tels que le marathon des sables en autonomie (été 2016) ou, en projet, celui de la traversée de l’Islande « Fire and Ice ». Sur le territoire lézignois, il est un amoureux des choses du passé qu’il s’emploie à faire perdurer. Les amis et leur bonne humeur dans la vigne pendant que la soupe aux choux mitonne dans le gros chaudron noir installé au-dessus du feu de bois, le pâté aux pommes des vendanges, des tréteaux et des planches pour le repas partagé, telles sont les belles images qui ont survécu cette année encore.

Nathalie TOULY (octobre 2017)

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